En ces 2ème et 3ème journées d’école d’été, la tâche est hardie pour la "dream team" de la Summer School 2014 à Paris
Par Giuseppe Ruggiero
La seconde journée de la Summer School 2014 s’achève à l’ombre de la tour la plus fameuse du monde, la tour Eiffel. Après l’intéressante leçon du Professeur Benedetto Guy, titulaire de la chaire d’Économie à l’Université de Padoue, c’est précisément sous le géant d’acier qu’on se détend tous, entre rires et conversations, passant d’une langue à une autre (eh oui, ici on parle correctement au moins quatre langues).
Dans son allocution, le professeur Guy a défait l’un des paradigmes les plus enracinés de notre temps, et nous a expliqué comment l’augmentation de la richesse économique se fait au détriment des relations et du bien-être de l’homme.
Sa formule ? Détrôner le rôle du PIB comme indicateur indiscutable du bien-être des nations.
Le matin du troisième jour, l’équipe des quarante participants, malgré les effets de sa nuit parisienne, n’abdique pas et redémarre en grande forme !
Vittorio Pelligra, professeur d’économie à l’Université de Cagliari (Sardaigne), nous parle de la fonction du système des primes en entreprise. La prime est un bonus en argent ou en avantages, en fonction d’objectifs à atteindre. Cette pratique, très courante dans les entreprises, s’avère incapable de motiver ce dont on a le plus grand besoin : la créativité.
Puis, dans son intervention en qualité de Professeur à l’Université Autonome de Barcelone, Miguel Angel Garcia Cestona, conseille aux apprentis entrepreneurs de se concentrer sur la création d’une valeur nouvelle, plutôt que sur la réduction obsessionnelle des coûts.
En d’autres termes, supposant qu’on soit une pâtisserie parisienne de luxe, le professeur nous dissuade de viser une tranche plus grande que le gâteau lui-même, pour nous inciter à créer plutôt de nouveaux gâteaux, de nouvelles opportunités. Hardi défi pour notre dream team !