De nouveaux signes de vitalité concluent l’École Interaméricaine ÉdeC
Par Ana Cassiópia et Regina da Luz Vieira
Malgré la crise globale qui frappe le monde économique sans épargner les entreprises de l’ÉdeC, de nouveaux signes de vitalité sont apparus en conclusion de l’École Interaméricaine de l’Économie de communion qui s’est déroulée cette semaine à la Mariapolis Ginetta, dans les environs de San Paolo au Brésil. Motivés, à travers la vidéo, par l’historique intervention de Chiara Lubich qui, en 1991, fit naître l’Économie de Communion, de nombreux participants provenant d’Argentine, du Paraguay, Mexique, Guatemala, Cuba, Colombie, Bolivie et Brésil, ont résolument décidé de s’aventurer dans l’entrepreneuriat selon les principes innovateurs exprimés par la fondatrice.
Pour soutenir la réalisation des projets de ces jeunes, les entrepreneurs présents ont déclaré leur entière disponibilité à accompagner de leur expérience le cheminement – certes pas facile – que ces jeunes, forts d’un nouvel élan, décident d’entreprendre ou de poursuivre. La proposition a été accueillie avec enthousiasme. Et à la conclusion de l’école, chaque participant a reçu des mains de son ‘partenaire’ son certificat de participation.
La veille, des thèmes de grande actualité avaient été approfondis : inclusion, pauvreté, réciprocité, nouveaux mouvements qui génèrent de nouvelles formes d’économie.
C’est dans ce contexte qu’a été annoncée une nouvelle initiative. Maria Clézia Pinto (Dima), responsable des projets de l’Anpecom (association coordonnant les diverses initiatives pour une Économie de Communion au Brésil) a annoncé le démarrage d’un Programme de soutien économique envers de petites entreprises qui opèrent en situation de vulnérabilité sociale, produisent des biens alimentaires ou offrent des services en faveur de l’éducation, de la santé et de l’habitat, ainsi qu’envers des initiatives de développement humain et social en faveur des classes à bas revenu et des indigents. Ce programme s’inspire d’initiatives déjà mises en œuvre dans d’autres régions du monde, qui offrent financement et soutien à des projets d’entreprises.
Anouk Grevin, de la Commission internationale de l’ÉdeC, a confié en conclusion que depuis la phase préparatoire, l’espoir était fort que cette École soit comme un laboratoire pour l’ouverture de nouvelles voies pour l’ÉdeC, non seulement en Amérique Latine, mais dans le monde. "Nous pouvons dire que ce qui s’est passé a dépassé toutes nos attentes. D’ailleurs, il ne pouvait en être autrement – a-t-elle ajouté – puisque cette école s’est réalisée sur le lieu même de la naissance de l’ÉdeC".